Né en 1952 à Des Moines (États-Unis), John Taylor est écrivain, critique et traducteur. Après des études de mathématiques aux États-Unis, puis de philosophie (en Allemagne) et un long séjour en Grèce, il s’installe à Paris en 1977 et se consacre à l’écriture. Il vit à Angers depuis 1987.
Plusieurs livres de John Taylor ont été traduits en français (par Françoise Daviet-Taylor):
— Tower Park (1988)
— Présence des choses passées (1990)
— Au cœur des vagues (1994)
— Quand l’été fut venu (1996)
— Une certaine joie (2009)
— La Fontaine invisible (2013)
— Boire à la source (2016)
— Hublots (2016)
— Vent (2017)
— Le dernier cerisier (2019)
— Fragments pour la prochaine forme (2019)
Cinq livres de John Taylor ont été traduits en italien par Marco Morello: Gli Arazzi dell’Apocalisse (2007), Se cade la notte (2014), L’oscuro splendore (2018), Oblò (2019) et Transizioni (2021). OKHA (2018), la traduction serbe (par Sanja Zelanović et Kolja Mićević) de son livre Hublots / Portholes, a reçu le prix de la meilleure oeuvre littéraire à la Foire du Livre de Banja Luka en septembre 2018. Ce même livre a été traduit en grec (par Spyridoula Varvaringou) sous le titre ΦΙΝΙΣΤΡΙΝΙΑ (2021). Les poèmes, les textes en prose et les essais de John Taylor ont été traduits dans de nombreuses autres langues étrangères.
En tant que critique littéraire, John Taylor est considéré comme l’un des plus actifs “passeurs” de la littérature française contemporaine et, plus généralement, de la littérature européenne. Il est l’auteur d’un grand ouvrage en trois volumes sur la littérature française (Paths to Contemporary French Literature, 2004, 2007, 2011) et de deux recueils d’essais sur la poésie européenne : Into the Heart of European Poetry (2008) et A Little Tour through European Poetry (2015).
John Taylor a traduit de nombreux poètes de langue française, dont Philippe Jaccottet, Jacques Dupin, Pierre-Albert Jourdan, Pierre Chappuis, Pierre Voélin, Catherine Colomb et Louis Calaferte. Ses traductions de Georges Perros ont reçu en 2011 une bourse du gouvernement américain (National Endowment for the Arts) — cette traduction a été publiée sous le titre Paper Collage en 2015. Sa traduction de la poésie de José-Flore Tappy (Sheds, 2014) a été retenue en 2015 dans la shortlist du Prix National de Traduction attribué par l’Association Américaine des Traducteurs Littéraires (ALTA).
John Taylor a également traduit des écrivains grecs et italiens. Sa traduction de la poésie de Lorenzo Calogero a remporté en 2013 le prix Raiziss-de Palchi de l’Académie des Poètes Américains et il a résidé à l’Académie Américaine de Rome en décembre 2013 et janvier 2014. Cette traduction a été publiée sous le titre An Orchid Shining in the Hand (2015). Ses traductions les plus récentes sont deux livres de Franca Mancinelli, The Butterfly Cemetery (Bitter Oleander Press, 2022) et All the Eyes that I Have Opened (Black Square Editions, 2024), l’anthologie Shadow Birds (Diálogos Books, 2024) de Veroniki Dalakoura, le recueil Trás-os-Montes (The MadHat Press, 2021) de José-Flore Tappy, ainsi qu’A Calm Fire and other Travel Writings (Seagull Books, 2019), Patches of Sunlight, or of Shadow (Seagull Books, 2020), Ponge, Pastures, Prairies (Black Square Editions, 2020) et La Clarté Notre-Dame & The Last Book of the Madrigals (Seagull Books, 2022) de Philippe Jaccottet. Sa traduction de deux livres de Pascal Quignard vient également de sortir chez Seagull Books: The Unsaddled and Dying of Thinking.